Deschants pour la venue du printemps, les fleurs, les abeilles endormies et tous les secrets de la forĂȘt. Toutes les crĂ©atures du bois sacrĂ© chantĂšrent avec elles. Alors le renard les ramena Ă  leur petite maison sous les racines du ChĂȘne gĂ©ant, oĂč elles firent de merveilleux rĂȘves, en attendant le printemps et le plaisir qu’elles auront, quand le petit Roi-Soleil sera ScĂšne premiĂšre ScĂšne II ScĂšne III ScĂšne IV PDF ComĂ©die en vers. Écrite en mai 1854. ReprĂ©sentĂ©e pour la premiĂšre fois, Ă  Paris, sur le Théùtre-Français, le 22 fĂ©vrier 1930. Personnages DENARIUS OSCAR BALMINETTE MADAME ANTIOCHE LA FORÊT Une forĂȘt aprĂšs la pluie. Foule de fleurs et de plantes. Au premier plan, lilas, acacias et faux Ă©bĂ©niers en fleur. Un ruisseau. Un Ă©tang. Un Ăąne attachĂ© Ă  un arbre. Flaques d’eau dans l’herbe. Un rayon de soleil dans les feuilles. On voit Ă©crit sur un poteau IL Y A ICI DES PIÈGES À LOUP. ScĂšne premiĂšre Entre DENARIUS, rĂȘvant Il tombe encore quelques gouttes de pluie. DENARIUS. Je n’ai jamais aimĂ© de femme. C’est ma force. Bois, je ne grave point de nom sur votre Ă©corce. Il fait quelques pas dans la forĂȘt. Je sens que je deviens loup. Ce progrĂšs me plaĂźt. C’est bien. Quand il contient un loup, l’homme est complet – Il pleut encore un peu. Regardant autour de lui. Le ciel qu’un souffre essuie A vidĂ© dans les champs tout l’écrin de la pluie. L’orage, avec l’essaim des nuages pourprĂ©s, S’enfuit et laisse pleins d’émeraudes les prĂ©s ; La luzerne, fouillis oĂč mĂ©ditent les liĂšvres, Montre plus de joyaux que le quai des OrfĂšvres ; La mĂ»re sur la ronce est un rubis vermeil ; Les brins de folle avoine, agitĂ©s au soleil, Deviennent, sous le vent qui passe par bouffĂ©es, Grappes de diamants pour l’oreille des fĂ©es. C’est beau. – Mais que la vie est triste ! – Ô vert sĂ©jour, Bois, c’est dit, je m’envole, et je casse l’amour, Fil que la femme attache Ă  la patte de l’ñme. Je mets mon avenir en libertĂ©. Je blĂąme Le bon Dieu d’avoir fait l’homme de deux morceaux Dont l’un est une femme. Écoutant. Ah ! j’entends les oiseaux, La pluie a cessĂ©. – Dieu ! que la vie est morose ! OĂč trouver l’idĂ©al ? Ô vide du cƓur ! UN PAPILLON, Ă  une violette. Rose ! LA VIOLETTE. Flatteur ! LE PAPILLON. Un baiser. LA VIOLETTE. Prends. LE PAPILLON, au lys. Je t’aime, ĂŽ lys ! LE LYS. Coureur ! LE PAPILLON. Un baiser. LE LYS. Prends. DENARIUS. L’amour est une vieille erreur ; Le cƓur est un viscĂšre. Aimer ! sotte aventure. L’homme est fait pour rĂȘver au fond de la nature ; Contempler l’infini dans les cieux transparents, VoilĂ  tout le destin de l’homme. LE PAPILLON, Ă  un liseron. Un baiser. LE LISERON. Prends. ScĂšne II La pluie a tout Ă  fait cessĂ©. Soleil partout. Toutes sortes d’ĂȘtres. UNE VOIX, dans l’air. C’est le printemps qui vient, ce frĂšre de l’aurore ; C’est la saison qui rit, sƓur de l’heure qui dore ; C’est l’instant oĂč verdit le sillon nourricier, OĂč, sonore et gonflĂ© des fontes du glacier, L’Arveyron bleu s’accouple au flot jaune de l’Arve, OĂč mai sort de l’hiver et le sphinx de sa larve ; Bonheur ! Soleil ! Les maux et les froids sont finis ; L’azur est dans le ciel, l’amour est dans les nids ; L’amour trouble les yeux de vierge des gazelles ; Oiseaux, mĂȘlez vos chants ; Ăąmes, mĂȘlez vos ailes ; Gloire Ă  Dieu ! UN MOINEAU FRANC, sortant de dessous les feuilles et secouant ses ailes. Dehors, tous ! Au signal donnĂ© par le moineau, un mouvement extraordinaire agite la forĂȘt. Il semble que tout s’éveille et se mette Ă  vivre. Les choses deviennent des ĂȘtres. Les fleurs prennent des airs de femmes. On dirait que les esprits des plantes sortent la tĂȘte de dessous les feuilles et se mettent Ă  jaser. Tout parle, tout murmure, tout chuchote. Des querelles çà et lĂ . Toutes les liges se penchent pĂȘle-mĂȘle les unes vers les autres. Le vent va et vient. Les oiseaux, les papillons, les mouches vont et viennent. Les vers de terre se dressent hors de leurs trous comme en proie Ă  un rut mystĂ©rieux. Les parfums et les rayons se baisent. Le soleil fait dans les massifs d’arbres tous les verts possibles. Pendant toute la scĂšne, les mousses, les plantes, les oiseaux, les mouches se mĂȘlent en groupes qui se dĂ©composent et se recomposent sans cesse. Dans des coins, des fleurs font leur toilette, les joyeuses s’ajustant des colliers de gouttes de rosĂ©e, les mĂ©lancoliques faisant briller au soleil leur larme de pluie. L’eau de l’étang imite les frĂ©missements d’une gaze d’argent. Les nids font de petits cris. Pour le voyant, c’est un immense tumulte ; pour l’homme, c’est une paix immense. UN BOUTON D’OR, Ă  une pĂąquerette. Vois, ma sƓur du gazon, Le soleil Ă©clater de rire Ă  l’horizon. LE MOINEAU. Beaux jours ! Chacun s’en va vers sa terre promise, Et part pour son Ă©den. L’anglais fuit la Tamise, Le turc cherche la Mecque, et le grec lorgne Spa. UN HOCHEQUEUE. CongĂ© ! UNE ABEILLE. La clef des champs ! UN MOUCHERON, apercevant une rose et se tournant vers le soleil. Baiserai-je, papa ? LE MOINEAU. L’artificier PhƓbus lĂ -bas tire sa gerbe. UN MYOSOTIS. Un peu d’arc-en-ciel tremble au bout de tout brin d’herbe. UNE BRANCHE D’ARBRE. Ce bougon de nuage est parti. C’est charmant. Jouons. UNE CHOUETTE, du creux d’un saule. Arbres, fleurs, nids, profitez du moment, Vivez, chantez ! jasez comme un club de portiĂšres ! Mais gare l’oiseleur ! Gare les bouquetiĂšres ! Gare le bĂ»cheron ! LES FLEURS. Tout ça, c’est des ragots. LES OISEAUX. Nous ne te croyons pas. LA CHOUETTE. Prenez garde. LES BRANCHES D’ARBRE. Fagots ! LE MOINEAU, chantant. Comme j’allais entrer pour lorgner dans l’église Cidalise, Je me suis arrĂȘtĂ© pour prendre le menton À Goton. LE HOCHEQUEUE. Que chantes-tu lĂ  ? LE MOINEAU. J’ai cueilli cette morale Du temps oĂč, ne rĂȘvant qu’églogue et pastorale, Dans les bois de Meudon, j’avais pris pour palais La barbe d’un vieil antre, ami de Rabelais. Aux oiseaux. HĂ© ! venez voir, pinsons, verdiers, les geais, les merles ! La toile d’araignĂ©e est un sac plein de perles. UN NÉNUPHAR, se penchant. Charmant ! L’ARAIGNÉE. J’aimerais mieux des mouches. LES OISEAUX. Nous aussi. UNE ORTIE. L’oiseau vaut le chat. LES GOUTTES DE PLUIE, tombant de feuille en feuille. Ut-RĂ©-Mi-Fa-Sol-La-Si- Ut. LE MOINEAU. Çà, jouons. LE HOCHEQUEUE. Faisons un horrible vacarme. DENARIUS, en contemplation. Frais silence ! UNE GOUTTE D’EAU, en tombant. J’étais diamant, je suis larme. Femmes, ne tombez pas. LE MOINEAU. La femme, ĂŽ goutte d’eau, Ne tombe pas ! Va voir Ă  Mabille, au Prado, Partout oĂč l’amour mĂšne Ă  grands guides son coche, Au Wauxhall. L’homme tombe, et la femme... LA SURFACE DE L’ÉTANG. Ricoche. LA LAVANDE. La taille de la guĂȘpe est charmante. L’ORTIE. Corset. LA GUÊPE. Cette lavande en fleur sent bon. LA RONCE. Water-closet. LES PAPILLONS. Jouons ! LES OISEAUX. Courons ! LE MOINEAU. Pillons ! L’ordre c’est le dĂ©lire. Entre un paon. LE PAON. Quel tumulte de chants et de cris ! Bruit de lyre MĂȘlĂ© de grincements. Sous ces acacias On croirait qu’Apollon Ă©corche Marsyas. LE MOINEAU. À sac les fleurs ! Drinn ! Drinn ! LE PAON. Toi qui fais ce tapage, Qu’es-tu ? LE MOINEAU. Je suis gamin ; autrefois j’étais page. Je m’ébats, cher seigneur. Si je n’étais voyou, Je voudrais ĂȘtre rose et dire I love you. Je suis l’oiseau gaitĂ©, rapin de l’astre joie. À nous deux nous faisons le printemps. L’aigle et l’oie Sont nos deux ennemis, l’un en haut, l’autre en bas. Vous ĂȘtes entre eux deux. Bonsoir. Il se jette au milieu da tumulte. HĂ© ! Les oiseaux l’accueillent avec de grands cris de joie. Les fleurs et les feuilles s’effarent. Il se tourne vers le paon qui se pavane. Je m’ébats. Entre un essaim de frelons. LES FRELONS, chantant. À bas Socrate, Épicure, Shakespeare, Gluck, RaphaĂ«l ! À bas l’astre ! Ă  bas le ciel ! Vivent la bave et le fiel, L’ombre obscure, La piqĂ»re Sans le miel ! LE MOINEAU. À bas les noirs frelons avec leurs voix d’eunuques ! Les oiseaux poursuivent et chassent les frelons avec de grands cris. LES VIEUX ARBRES, aux oiseaux. Vous faites trop de bruit ! Paix donc ! LE MOINEAU, aux arbres. Salut, perruques ! LE HOCHEQUEUE. AcadĂ©miciens, fichez-nous donc la paix. Je sais, vous ĂȘtes sourds et vous ĂȘtes Ă©pais, Soit. Contentez-vous-en. Foin de vos vieux branchages OĂč l’antique ZĂ©phyr redit ses rabĂąchages ! UN PIQUEBOIS. À bas, vieux grognons ! LE MOINEAU, regardant autour de lui. Mais, palsambleu ! c’est la cour Que ce bois ! C’est Versailles et l’ƒil-de-bƓuf... À une touffe de bruyĂšre. Bonjour. La BruyĂšre. À une branche d’arbre. Bonjour, Rameau. À une corneille sur le rocher. Bonjour, Corneille. Au nĂ©nuphar. Bonjour, Boileau. À un papillon blanc qui tourne autour d’une rose Ă©panouie. L’enfant, laisse lĂ  cette vieille, Elle est d’hier matin. Le papillon s’en va. LA ROSE. Que cet Ăąge est grossier ! LES FLEURS, Ă  un limaçon qui passe. Fi ! le vilain ! LE LIMAÇON. Tout beau ! je suis un financier, Je laisse de l’argent derriĂšre moi, les belles. PLANTES et FLEURS, en foule, se penchant vers le papillon blanc. Viens ! viens ! beau papillon ! LE PAPILLON. Vos noms, mesdemoiselles ? LE SOUCI. Mariage. L’ORTIE. Vertu. LA ROMAINE. Porcia. LE LIERRE. Bon Accord. LA SALSEPAREILLE. Mon nom est force, amour, santĂ©. L’ORTIE. SignĂ© Ricord. UN ROSIER EN FLEUR, au Papillon. Viens chez moi. Mes boutons sont des cachettes d’ñmes. Le papillon se prĂ©cipite dans le rosier et y disparaĂźt. LE MOINEAU. Le tonnerre devrait faire des mĂ©lodrames. A-t-il fait tout Ă  l’heure assez de bruit pour rien ! Au hochequeue. Regarde. Le bois chante un hymne aĂ©rien. Parmi les Cupidons, marmaille vive et leste, Bambins ailĂ©s, VĂ©nus, bonne d’enfants cĂ©leste, Sourit dans l’ombre Ă  Mars, le divin tourlourou. UN NUAGE. Le bonheur, c’est le ciel ! UN RAMIER. C’est le nid ! LA CHOUETTE. C’est un trou. LA RONCE, chantant. Les moutons, promis aux fourchettes, Passent lĂ -bas ; j’entends leurs voix. Sonnez, clochettes, Au fond des bois. Le beau Narcisse est en manchettes ; SilĂšne a mis toutes ses croix. Sonnez, clochettes, Au fond des bois. Les Jeannots avec les Fanchettes Vont folĂątrer en tapinois. Sonnez, clochettes, Au fond des bois. Les faunes, hors de leurs cachettes. Avancent leur profil sournois. Sonnez, clochettes, Au fond des bois. DENARIUS. Ô nature farouche, Ăąpre, chaste, superbe, Je vis en toi ! J’écoute avec amour ton verbe ! UNE GIROFLÉE. Tiens, tiens ! Je n’avais pas encor vu ce grimaud. Quels ongles noirs ! DENARIUS. Tout est Ă©nigme et tout est mot. Oh ! je sens la forĂȘt pleine de la chimĂšre ! La crĂ©ation, c’est une sombre grammaire. L’invisible, au rĂ©el mĂȘlĂ©, change un rayon En regard, et la fleur et l’arbre en vision. Les hommes sont en proie aux choses. Le mystĂšre Leur parle, mĂȘme aprĂšs le rire de Voltaire. S’ils n’ont plus Zoroastre, ils ont Cagliostro. UNE GRUE, au vent qui lui Ă©bouriffe les plumes. Du respect ! je suis femme ! Elle donne des coups de bec et des coups de patte de tous les cĂŽtĂ©s avec colĂšre. LE HOCHEQUEUE. Unguibus. LE MOINEAU. Et rostro. LES ARBRES. Paix ! DENARIUS, contemplant. Le mot de l’énigme est sĂ©pulcre. UN CONCOMBRE. Vinaigre. LE PAPILLON, sortant du rosier. Oh ! les fleurs ! UNE SAUTERELLE. J’aime mieux les herbes. LES FLEURS. Grande maigre, Va te faire engager Ă  l’OpĂ©ra. Elles se penchent furieuses pour chasser la sauterelle. LE MOINEAU. Satan ! Quel hourvari ! LES FLEURS. Va-t’en, puce des blĂ©s ! LA ROSE. Va-t’en ! UN PIED-D’ALOUETTE. Prends garde Ă  toi ! La fleur peut s’envoler. UNE GUEULE-DE-LOUP. Et mordre. LES ARBRES. Paix lĂ  ! L’ñne broute le pied-d’alouette, la sauterelle et la gueule-de-loup. LE MOINEAU. HĂ© ! que fais-tu, toi ? L’ÂNE. Je rĂ©tablis l’ordre. LE MOINEAU. C’est un peu fort, monsieur de Montmorency. ScĂšne III DENARIUS, rĂȘvant Champs Que l’orgue de l’azur emplit de ses plains-chants, Cieux oĂč le jardinier Ă©ternel se promĂšne Versant les fleurs, la vie et la joie Ă  la plaine, Des cribles du nuage, opulent arrosoir, VĂ©nus, astre, esprit, flamme, Ɠil du cyclope soir, Ô nature, c’est vous, c’est moi ! Je vous adore. Votre aile couve l’ñme et je me sens Ă©clore. – Tout se donne pour rien ici, tout est gratis, Et les petits sont grands, et les grands sont petits, Et la crĂ©ation s’offre Ă  la crĂ©ature. Ces grands arbres, seigneurs de toute la nature, À qui Dieu pour valets donne les mois changeants, Ne prĂȘtent point sur gage et sont d’honnĂȘtes gens. Champs ! on peut ĂȘtre pauvre et bien avec l’aurore. Bois, vous nous prodiguez votre souffle sonore, Tu nous donnes, soleil, ton rayon Ă©clatant. Et vous ne dites pas au pauvre homme C’est tant ! On boit quand on a soif ; on n’entend pas la source Vous murmurer Combien as-tu ? Voyons ta bourse. Salut, honnĂȘte bois. Vous n’ĂȘtes pas, ĂŽ loups, Des hommes ; les halliers ne sont point des filous. Vent, sĂšve, azur, salut ! Vous n’ĂȘtes pas, nuĂ©es, Des coureuses de nuit et des prostituĂ©es. – Tout chante un opĂ©ra mystĂ©rieux ici. De partout, du rocher, des fleurs, du tronc noirci. De ce qui se contemple et de ce qui se cueille, Des prĂ©s, des gouttes d’eau tombant de feuille en feuille, Des branches saluant quelqu’un dans l’infini, De la mouche, du vent, du nid calme et bĂ©ni, Une oreille invisible entend sortir des gammes. L’herbe sent tressaillir les monstres cryptogames, L’informe champignon chante un chant inconnu. Tout est doux dans cette ombre, et tout est ingĂ©nu. La femme y manque, bien qu’on y trouve la ronce. L’antre pensif, pareil au sourcil qui se fronce, Est un sage ; l’oiseau nous salue en buvant ; Les arbres pleins de pluie ont l’air d’aider le vent Et semblent essuyer le ciel avec leur cime. Oh ! je veux m’engloutir dans ce paisible abĂźme ! RĂȘvant. – Les arbres, dans leurs troncs et sous leur orteil noir, Ont des trous pleins de mousse et d’herbe, et l’on croit voir De petits dieux blottis dans tous ces petits antres. Des cupidons frisĂ©s montrent partout leurs ventres. S’enfonçant dans sa rĂȘverie. – Pourquoi pas ? Je serais un homme primitif. Ma grotte sombre aurait l’azur pour pendentif. J’aurais une cahute en branchages couverte, Et je savourerais, seul dans ma stalle verte, Force partitions que m’exĂ©cuterait Le vent musicien dans l’orchestre forĂȘt. Tapi dans l’ombre oĂč l’hymne universel commence, Je battrais la mesure Ă  la nature immense. À l’heure oĂč, rĂ©veillant le pĂątre et le faucheur, L’aube sacrĂ©e emplit l’horizon de blancheur Et des trous du taillis fait de claires fenĂȘtres, Marcher, vivre ! Être lĂ  quand chuchotent les ĂȘtres. Les oiseaux, ces enfants, le chĂȘne, cet aĂŻeul ! Écouter, dans, le jonc, l’épine et le glaĂŻeul. Les dĂ©esses jaser au fond des grottes noires, Et rire et se jeter de l’eau dans leurs baignoires ! Être de ceux Ă  qui les nymphes se font voir ! Ciel ! rĂȘver quand l’étang offre aux nuits son miroir, Quand le vent vient peigner les cheveux verts du saule, Et voir sortir de l’eau quelque ineffable Ă©paule ! Contempler dans la source, Ă  l’ombre des buissons, De vagues nuditĂ©s flottant sous les cressons ! Vivre dans les frissons et dans les dithyrambes ! Voir la naĂŻade aux yeux d’astre laver ses jambes ! – Je suis fou. Mon esprit patauge en plein ChomprĂ©. Non, restons dans le vrai, dans l’herbe, dans le prĂ©. C’est assez d’ĂȘtre un loup, ne soyons pas un faune. Appeler un lys Flore et voir Pan dans un aulne, Croire entendre quelqu’un quand on parle Ă  l’écho. Empoisonner de dieux les champs, c’est rococo. Le vrai suffit. Soyons un simple philosophe. Quand CybĂšle disait Ă  l’homme enfant Dodophe, Lorsque l’humanitĂ© tĂ©tait son pouce, bon ! La fable avait son prix. Mais l’homme est un barbon, Diable ! Ă  prĂ©sent, l’esprit humain porte perruque, Et notre raison branle une tĂȘte caduque. Croire aux nymphes est bĂȘte. Il faut ĂȘtre rĂ©el. RĂȘvant. – Vivre comme l’ours, grave et seul, avec le ciel, À la bonne heure ! Au diable Anna, Toinon, Lisette, Madame la marquise et mam’zell’ la grisette, La femme en bloc ! les yeux noyĂ©s, les yeux fripons ! Ouragan, ouragan, emporte les jupons ! DĂ©livre-nous ! – Je hais la femme en thĂ©orie. Sa fidĂ©litĂ© fait rire ma rĂȘverie. Son cƓur compte dix, vingt, trente, cent jamais un. Elle achĂšte au coiffeur pour deux sous de parfum. Elle est blanche ? un accĂšs de colĂšre elle est bleue. Dans ses cheveux se tord le serpent fausse queue. L’étĂ© vient triste fleur, le soleil l’enlaidit, Les taches de rousseur la rouillent. Elle dit Je sue. Elle est trop grasse ou trop maigre. Cet ange Crotte ses bas. C’est faux, c’est perfide. Ça mange. La portiĂšre le soir lui glisse des billets. Ô seules belles, fleurs, seules vierges ! Ɠillets, Pervenches, lys, muguets, jonquilles, pĂąquerettes, Dont le seul papillon touche les collerettes, Dieux purs qui vous ouvrez dans l’ombre au bleu matin, Douces fleurs, je ne veux aimer que vous. CHƒUR DES FLEURS. CrĂ©tin ! UNE PIERRE. Fossile ! L’ÂNE. Âne ! UNE GRENOUILLE. Crapaud ! LES FLEURS. Porte ailleurs tes semelles ! DENARIUS. Soyez mes femmes, fleurs. LES FLEURS. Ciel ! ĂȘtre les femelles D’un tel mĂąle ! DENARIUS. Je veux baigner mon front en feu Dans vos seins ! me rouler dans vos lits ! LA VIOLETTE. Sacrebleu ! DENARIUS. Fleurs ! LA PERVENCHE. Qui nous a flanquĂ© cette brute splendide ? LA MANDRAGORE. C’est BobĂšche effarĂ© qui croit ĂȘtre Candide. DENARIUS. Je vous aime ! Soyez mon sĂ©rail, liserons ! LES LISERONS. Viens-y ! L’ORTIE. Viens-t’y frotter ! LES AUBÉPINES. Nous te caresserons Le visage, le front, le nez !... LA GIROFLÉE. J’aurai cinq feuilles. DENARIUS. ForĂȘt, caverne d’ombre et de paix qui m’accueilles, Merci. – Le dĂ©sert seul rĂ©siste Ă  l’examen. Paris est fou ; la femme est le revers humain ; La femme de la vie est le mauvais visage ; Penseur, sois veuf ; voilĂ  ta vie, Ă  sage ! L’ÉCHO. Osage ! DENARIUS, Ă  la forĂȘt. J’ai dĂ©couvert ceci, bois, dans ta profondeur La fleur est la beautĂ©, la femme est la laideur. MURMURE DES ARBRES. Amour ! amour ! amour ! DENARIUS, apercevant une rose. Ô rose diaphane. Si chaste qu’on dirait que le regard te fane, Dieu prit, pour composer ton souffle gracieux, Toute la puretĂ© qui flotte dans les cieux. Puisque tu brilles, fleur, l’étoile est superflue. Je t’aime ! LA ROSE. Il faut aimer une fille joufflue, Mon cher. DENARIUS, avançant la main vers la rose. Sois Ă  moi. – Viens ! LA ROSE. Ne me tutoyez pas. Elle lui pique les doigts. LES AUTRES FLEURS. Elle a bien rĂ©pondu, la duchesse ! DENARIUS, Ă©gouttant le sang de son doigt. AĂŻe ! Il s’éloigne et retombe dans son extase. Appas Du dĂ©sert ! ... ... Dites, fleurs, champs, sentiers non foulĂ©s, Que faut-il faire, oiseaux, pour ĂȘtre heureux ? Parlez, Arbres qui caressez le penseur quand il entre. LE LIERRE. Prends patience. UNE HIRONDELLE. Prends la poste. UNE CITROUILLE. Prends du ventre. DENARIUS. OĂč trouver la figure idĂ©ale du cƓur ? L’homme va, poursuivi par un rire moqueur. L’ombre, derriĂšre nous, rit. VOIX DANS L’AIR. LumiĂšre et pensĂ©e ! Ô ciel Ă©poux, reçois la terre fiancĂ©e. Êtres, l’amour est flamme et l’amour est rayon ; Il tend d’en haut la lĂšvre Ă  la crĂ©ation, Et la nature pose, en entr’ouvrant son aile, L’universel baiser sur la bouche Ă©ternelle ! LES ARBRES. Amour ! amour ! amour ! DENARIUS. De moment en moment La paix me gagne ; ĂŽ joie ! anĂ©antissement ! Pour la vie ! ĂȘtre seul dans les bois, c’est le rĂȘve, C’est tout ! le paradis, c’est la solitude. UNE POMME, lui tombant sur la tĂȘte. Ève. Entrent Balminette et madame Antioche. Au fond, dans le taillis, Oscar qu’on ne voit pas. ScĂšne IV DENARIUS, BALMINETTE, MADAME ANTIOCHE, OSCAR, au fond, LA FORÊT BALMINETTE. Oscar est jaloux comme... MADAME ANTIOCHE. Ah ! j’en ai plein le nĂ©, D’Oscar. – Beau temps ! Le ciel est rebadigeonnĂ©. C’est comme Ă  l’OpĂ©ra dans les apothĂ©oses. BALMINETTE. J’ai joliment dĂźnĂ©. J’ai mangĂ© de huit choses. OSCAR, au fond, criant. Par ici. BALMINETTE. C’est joli. Regarde donc, l’étang Est comme une croisĂ©e. Apercevant Denarius. Oh ! quel orang-outang ! DENARIUS. J’ai peur d’avoir trouvĂ© cette femme jolie. MADAME ANTIOCHE. Mes souliers trop Ă©troits font ma mĂ©lancolie ; J’ai trop marchĂ©, j’ai mal Ă  mon cor, Balmina. LE CAILLOU DE SENTIER. Le pied qu’on veut avoir gĂąte celui qu’on a. Denarias contemple Balminette. DENARIUS. Cette femme a dans l’Ɠil la cĂ©leste Ă©tincelle. C’est Diane, ou PsychĂ© ! LE MOINEAU. Ça, c’est mademoiselle Balminette, lingĂšre en chambre, rue aux Ours, NumĂ©ro trois. BALMINETTE. Oscar, attends-nous ! Elle fredonne. Nos amours Ont durĂ©... OSCAR, au fond. Par ici ! viens ! BALMINETTE, fredonnant. Toute une semaine... DENARIUS. Si ce n’est pas PsychĂ©, c’est au moins CĂ©limĂšne. LE MOINEAU. Balminette, animal ! L’ORTIE. Et l’autre domino C’est madame Antioche, actrice Ă  Bobino. DENARIUS. Oui, c’est AgnĂšs. Ses yeux sont tout bleus d’ignorance. BALMINETTE, Ă  madame Antioche. Des vieux que nous servons connais la diffĂ©rence. Le tien donne un chapeau, le mien donne un coupĂ©. Je vais avoir salon, cocher et canapĂ©. J’entre chez moi demain. DENARIUS. Ce sont deux tourterelles. Deux fleurs, deux lys ! La blonde est divine. L’ORTIE, aux fleurs. Ces belles, Nos sƓurs, ont pris racine et puisent leur gaĂźtĂ©, Leurs chĂąles, leurs rubans et leurs robes d’étĂ©, L’une dans un banquier, et l’autre dans un juge. LA RONCE. Tout coffre-fort recĂšle un ange qui le gruge. LE MOINEAU. La nature dĂ©die aux roses le fumier. BALMINETTE. Donc, foin de la mansarde et je vole au premier. MADAME ANTIOCHE. Tu lĂąches Oscar ? BALMINETTE. Mais ! MADAME ANTIOCHE. Oscar en mourra. BALMINETTE. Brute ! – Sais-tu que c’est gentil, ce bois-ci ! – L’herbe jute, Par exemple ! – On pourrait cueillir sous ce rocher Une salade. MADAME ANTIOCHE. J’ai de la peine Ă  marcher. Apercevant l’ñne. Si l’ñnier Ă©tait lĂ , je me paierais bien l’ñne. L’ÂNE. À l’heure. – Comme toi, Javotte ! MADAME ANTIOCHE, appelant. Oscar ! BALMINETTE. Il flĂąne. Laisse-le. MADAME ANTIOCHE. Balmina, vraiment, c’est un Mahieu Que ton banquier. BALMINETTE. Divan, six fauteuils, clamas bleu. Un salon Louis quinze, un boudoir renaissance. Moi, je suis bonne et j’ai de la reconnaissance. L’ORTIE. Au mont-de-piĂ©tĂ©. BALMINETTE. Ce vieux m’aime. MADAME ANTIOCHE. Un Mahieu ! BALMINETTE. Le plafond de ma chambre est peint en camaĂŻeu, Genre ancien. MADAME ANTIOCHE. Mais Oscar... BALMINETTE. Oscar est jaloux comme... Et puis il est menteur, fourbe, ingrat, Ă©conome. C’est un serin. MADAME ANTIOCHE, secouant sa robe. Vraiment, la pluie a tout trempĂ©. BALMINETTE. Oscar, c’est l’omnibus ; Mahieu, c’est un coupĂ©. Je prĂ©fĂšre Mahieu. DENARIUS, les observant toujours sans ĂȘtre vu et de derriĂšre un arbre. Je sens s’ouvrir mon Ăąme Devant ce chapeau rose aux yeux bleus. LE MOINEAU. Jusquiame, Quel est le vrai poison qui rend fou ? LA JUSQUIAME. Le regard. LE MOINEAU. L’amour pince dĂ©jĂ  ce bĂ©lĂźtre hagard. Achevons-le. Donnons ce cuistre Ă  Balminette. LE CAILLOU, du sentier. Elle a le pied petit et la jambe bien faite. LE MYOSOTIS, Ă  un ruisseau. C’est dit. Incendions ce grand dadais transi. LE RUISSEAU, Ă  Balminette qui est au bord et qui cherche Ă  le traverser. Allons ! relĂšve donc ta jupe. OSCAR, au fond. Par ici ! BALMINETTE, traversant le ruisseau. Je disais donc qu’Oscar est jaloux comme un tigre. LE RUISSEAU. Mais retrousse-toi donc, Margot ! BALMINETTE. Bigre de bigre ! Je me mouille les pieds. Nous sommes embourbĂ©s. Mes brodequins tout neufs de dix francs sont flambĂ©s ! MADAME ANTIOCHE, apercevant Denarius. Prends garde, Balminette, on voit ta jarretiĂšre ! BALMINETTE. Qu’est-ce que ça me fait ? Elles s’en vont. DENARIUS. C’est VĂ©nus tout entiĂšre... LE MOINEAU. Non pas. Jusqu’au genou. DENARIUS. Je ne sais ce que j’ai. Je suis fou. Cette femme en passant m’a changĂ©. Oui, c’est l’idĂ©al, c’est la figure rĂȘvĂ©e ! Oh ! cette robe blanche un instant soulevĂ©e ! L’éclair du paradis ! Tout mon corps a frĂ©mi ! C’est dit, je m’y ferai mener par quelque ami. Par qui ? Je ne sais pas son nom, je n’ai personne. Mon pouls est dans ma tempe une cloche qui sonne. La femme est tout ! Je suis pris, brĂ»lĂ©, dĂ©vorĂ©. Oh ! je la reverrai, je la suivrai, j’irai, Je mettrai sous ses pieds mes rĂȘves, mes idĂ©es, Tout ! FallĂ»t-il franchir des murs de vingt coudĂ©es, Payer Vidocq, braver monsieur Oscar, l’enfer, La mort, et dans mes poings tordre des gonds de fer, Oui, j’irai ! L’ORTIE. Tu n’auras qu’à soulever le pĂȘne. DENARIUS. J’aime ! LE MOINEAU. Enfin ! c’est heureux ! Nous eĂ»mes de la peine ! LE CAILLOU, au ruisseau. Sans nous, si nous n’avions fait retrousser Goton, Ce Jocrisse risquait de devenir Platon. PDF

AdaptĂ©d'un best-seller rĂ©cent, « LĂ  oĂč chantent les Ă©crevisses » s'enlise dans son imagerie lisse et se noie dans ses dĂ©cors de marĂ©cages. Plouf ! Plouf !

Jardinier / JardiniĂšre d'espaces vertsEmploi Vernouillet, 28, Eure-et-Loir, Centre-Val de LoireLes Services Techniques de la Mairie de Vernouillet se restructurent afin d'offrir un meilleur service Ă  la commune. Ils sont composĂ©s des entitĂ©s suivantes - Service Patrimoine - BĂątiment, - Service Cadre de Vie Voirie - Manutention - EvĂšnementiel, Espaces Verts, PropretĂ©, Garage, Roulage, - Service Eau, - Service Urbanisme. Au sein d'une Ă©quipe de 6 personnes, les agents Espaces Verts - Jardiniers, vĂ©ritables acteurs de l'embellissement de la ville, sont rattachĂ©s au Service Cadre de vie - PĂŽle Espaces Verts. Vous possĂ©dez un excellent relationnel qui vous permet de travailler en Ă©quipe. Les rĂ©sultats sont apprĂ©ciĂ©s au regard du bon suivi des consignes et de la qualitĂ© d'entretien proposĂ©e. Missions et principales activitĂ©s du poste - Elaborer des massifs de fleurs choix des plantes, quantifier, rĂ©alisation des plans ; - PrĂ©parer les sols, planter et entretenir les fleurs et les vĂ©gĂ©taux plantes saisonniĂšres, vivaces, arbustes, arbres, haies, arroser, plomber, tailler Entretenir les sols, dĂ©sherber, mettre en place le paillage ; Tondre les pelouses, dĂ©broussailler les zones enherbĂ©es, engazonner les sols ; - Souffler et ramasser les feuilles ; Elaguer, abattre[...]
Lobtention du Menuet de la forĂȘt se fait sur l' Île de la chanson endormie, au Sud-Est de Tortoyk. L'Ăźle est disponible en permanence, nĂ©anmoins l'Ă©vĂ©nement liĂ© Ă  la chanson a lieu tous les jours
Afin d’obtenir la chanson Voices of the Forest, vous devrez d’abord accomplir une sĂ©rie de quĂȘtes, en commençant par la quĂȘte La forĂȘt oĂč chantent les fĂ©es ». Cependant, vous devrez avoir au moins un niveau de personnage de 50 pour commencer cette quĂȘte. Vous devrez Ă©galement dĂ©verrouiller le Song of Resonance » et avoir besoin d’un accĂšs Ă  l’üle Lullaby pour obtenir la chanson Forest’s Menuet. Pour obtenir le Chant de RĂ©sonance, rendez-vous sur le bateau de croisiĂšre Peyto. Le bateau de croisiĂšre est situĂ© au sud de l’üle Pleccia dans l’ocĂ©an Credos. Pour votre confort, nous avons Ă©galement une image ci-dessous montrant l’emplacement du bateau de croisiĂšre Peyto. Une fois sur le bateau de croisiĂšre Peyto, vous pouvez acheter le Chant de rĂ©sonance Ă  Igran, le chasseur de trĂ©sor. Il vous coĂ»tera 16 500 piĂšces pirates. Une fois que vous avez rempli toutes les conditions, dirigez-vous vers l’üle Singing Sea situĂ©e au sud de l’üle Tortoyk dans l’ocĂ©an Platina. Parlez Ă  Traveler Eclipse sur Singing Sea Island pour commencer la quĂȘte. Dans la quĂȘte, votre objectif sera de parler Ă  3 fĂ©es cachĂ©es diffĂ©rentes sur la carte et de choisir les bonnes options Ă  ses questions. RĂ©ponses Ă  Les forĂȘts oĂč chantent les fĂ©es ». Lorsque vous parlez Ă  cette fĂ©e, choisissez les rĂ©ponses suivantes Ă  ses questions. Sifflet Attendez Sifflez Ă  nouveau. RĂ©ponses Ă  la fĂ©e Je peux t’entendre ». Lorsque vous parlez Ă  cette fĂ©e, choisissez les rĂ©ponses suivantes Ă  ses questions. Posez le caillou brillant. Tu te souviens de moi ? C’est un cadeau. Attendez tranquillement. RĂ©ponses Ă  la fĂ©e C’est bon, mademoiselle la fĂ©e ». Lorsque vous parlez Ă  cette fĂ©e, choisissez les rĂ©ponses suivantes Ă  ses questions. Regardez simplement. Écoutez en lui tournant le dos. J’écoute. Je vais en chercher une. Bien sĂ»r. Ne vous inquiĂ©tez pas. Je suis un aventurier. Une fois que vous aurez parlĂ© aux fĂ©es, il sera temps de vous rendre dans la zone secrĂšte de l’üle Lullaby. Elle sera indiquĂ©e sur la carte par un symbole de main argentĂ©e. La zone s’ouvre environ toutes les 2 heures, et vous devez collecter trois Voix de la forĂȘt pour terminer la quĂȘte. Il vous sera demandĂ© d’exĂ©cuter deux fois le Chant de rĂ©sonance lorsque la zone secrĂšte s’ouvrira. Un arbre poussera en consĂ©quence et vous recevrez une Voix de la forĂȘt pour la quĂȘte C’est bon, mademoiselle la fĂ©e ».
Chaquejour, Clochette et ses amis fabriquent des petits paniers. Une fois prĂȘts, ceux-ci sont rĂ©cupĂ©rĂ©s par de grands hiboux qui les emportent dans la forĂȘt blanche, un monde interdit aux habitants de la vallĂ©e des fĂ©es pour cause de grand froid. Curieuse de tout, Clochette dĂ©cide malgrĂ© tout de braver les interdits pour dĂ©couvrir ce monde inconnu.
ï»żDans Lost Ark, vous allez rĂ©aliser un grand nombre de quĂȘte pour obtenir des rĂ©compenses. DĂ©couvrez comment terminer la quĂȘte La forĂȘt ou chantent les fĂ©es Lost Ark ». Lost Ark est un MMORPG d'origine corĂ©enne qui dĂ©barque enfin en AmĂ©rique et en Europe. Depuis le mardi 8 fĂ©vrier 2022, il est possible pour de nombreux joueurs en Europe, AmĂ©rique du Nord et OcĂ©anie de jouer Ă  Lost Ark via l'accĂšs anticipĂ© ! La sortie officielle du jeu est prĂ©vue pour le 11 fĂ©vrier 2022, mais si vous avez achetĂ© un pack fondateur, vous pouvez y jouer en avance. Comme tout bon MMORPG et jeu en ligne, vous allez passer par une traditionnelle phase de montĂ©e de niveau avec votre personnage pour ensuite participer au contenu endgame ». Tout au long de votre progression, vous allez vite dĂ©couvrir que le jeu regorge de contenus annexes qui vous permettent de remporter des rĂ©compenses. Nous vous expliquons comment rĂ©aliser la quĂȘte La forĂȘt ou chantent les fĂ©es ». À lire aussi Comment terminer la quĂȘte Tout va bien, petite fĂ©e ?La forĂȘt ou chantent les fĂ©es est une quĂȘte qui vous permet d'obtenir le Menuet de la forĂȘt, une chanson importante pour la suite de votre aventure. Pour obtenir la quĂȘte La forĂȘt ou chantent les fĂ©es, vous devez rĂ©aliser la suite de quĂȘte qui commence par La forĂȘt oĂč chantent les fĂ©es que vous trouverez sur l'Ăźle de la Berceuse. En continuant les objectifs de cette suite de quĂȘte, vous arrivez Ă  la quĂȘte Tout va bien, petite fĂ©e » qui vous demande dans un premier temps de rĂ©conforter la fĂ©e cachĂ©e, puis d'obtenir 3 exemplaires de la Voix de la forĂȘt. Il est important de faire cette suite de quĂȘte sur l'Ăźle de la berceuse pour obtenir la chanson le Menuet de la forĂȘt que vous utiliserez plusieurs fois dans la suite de votre aventure. Vous en aurez notamment besoin pour rĂ©aliser la suite de quĂȘte sur l'Ăźle de la mouette qui vous rapporte Ă©normĂ©ment de composants pour amĂ©liorer votre Ă©quipement. Rejoignez la communautĂ© Breakflip sur Discord, jouez Ă  Lost Ark avec les autres joueurs tout en Ă©tant informĂ© de nos derniers articles !
Huitmille hectares sont encore une forĂȘt primaire, principalement dans les Rhodopes [18]. La GrĂšce est un des pays mĂ©diterranĂ©ens qui a le mieux conservĂ© sa biodiversit Ă©. Plus de 6 000 vĂ©gĂ©taux sont recensĂ©s dont 4 050 espĂšces sauvages, 800 d’entre elles sont protĂ©gĂ©es. On compte aussi 900 espĂšces animales dont deux cents protĂ©gĂ©es. Certaines sont
Sifflez en travaillant "Whistle While You Work" est une chanson figurant dans Blanche-Neige et les Sept Nains. Dans le film, Blanche-Neige dĂ©cide de nettoyer la maison et son contenu aprĂšs avoir dĂ©couvert le Chalet des Sept Nains, pensant que ses habitants seraient assez reconnaissants pour la laisser rester. Les animaux de la forĂȘt l'aident pendant qu'elle chante. Donald Duck et Goofy ont Ă©tĂ© entendus en train de siffler et de fredonner la chanson dans le dessin animĂ© Billposters. Les Kidsongs Kids et les conseillers du camp chantent cette chanson dans la vidĂ©o "A Day at Camp" oĂč ils prĂ©parent le spectacle. Il Ă©tait inclus dans les chansons Disney Sing Along Zip-a-Dee-Doo-Dah et les chansons Disney Sing Along Collection de tous les temps favoris Les premiĂšres annĂ©es. C'est Ă©galement la premiĂšre chanson prĂ©sentĂ©e dans la vidĂ©o Disney Sing Fun de Disneyland Fun. Mickey, Minnie, Dingo, Donald, Chip, Dale et Roger Rabbit chantent la chanson au dĂ©but de la vidĂ©o alors qu'ils prĂ©parent Disneyland pour ses visiteurs. La chanson est Ă©galement utilisĂ©e dans le film Splash Too de Touchstone Pictures TV de 1988. Dans le premier Ă©pisode de DuckTales, Scrooge McDuck fait rĂ©fĂ©rence Ă  la chanson en reprochant Ă  l'un de ses employĂ©s, en lui disant "Il n'y aura pas de sifflement pendant que tu travailles!" VidĂ©os Contexte AprĂšs avoir dĂ©couvert la chaumiĂšre dans la forĂȘt, Blanche-Neige examine les affaires des habitants et s’aperçoit que la maison est visiblement habitĂ©e par sept petits enfants. Voyant l'Ă©tat dĂ©plorable de la chaumiĂšre, elle dĂ©cide de faire une surprise aux enfants en nettoyant tout, avec l'aide de ses amis les animaux. Elle se met alors Ă  chanter et Ă  siffloter. Pendant la chanson, la scĂšne est surtout centrĂ©e sur les animaux de la forĂȘt et leurs diverses pĂ©ripĂ©ties. A la fin, Blanche-Neige continue de siffler mais ne chante plus. Paroles Paroles Personnages Paroles françaises Paroles originales Blanche-Neige Sifflez en travaillant,Et le balai parait lĂ©ger si vous pouvezsifflerFrotter en fredonnantQue ça va vite quand la musique vous aide Ă  travaillerEn nettoyant la chambrePensez que le balaiEst votre bel et tendreSoudain vos pieds se mettront Ă danserQuand l'Ăąme est folle, le temps s'envoleSifflez en travaillantSifflez en travaillant. Just whistle while you workAnd cheerfully together we can tidy up the placeSo hum a merry tuneIt won't take long when there's a song to help you set the paceAnd as you sweep the roomImagine that the broom is someone that you loveAnd soon you'll find you're dancing to the tuneWhen hearts are high the time will fly so whistle while you workSo whistle while you work.
Autantde paysages primitifs oĂč les sources d'eau chaude bouillonnent, oĂč les arbres peuvent parler et oĂč le ciel brille comme s'il Ă©tait en feu Avis des internautes ( 0 ) 0 / 4
DANS LA FORET DE BROCELIANDE Paroles & musique Jean Jacques Debout Arrgt Jacques Ferchit DANS LA FORET DE BROCELIANDE Dorment les secrets de merlin L’enchanteur aux grandes lĂ©gendes Des fĂ©es et des joyeux lutins DANS LA FORET DE BROCELIANDE La suite des paroles ci-dessous Les loups ne mangent pas les lapins Les beaux chevaliers se mĂ©langent Aux effets aux arbres divins Les feuilles chantent Avec les branches Quand les rayons du soleil les caressent Les chevaux dansent Les sorciĂšres mentent Et dans les sentiers tout le monde est Celtes DANS LA FORET DE BROCELIANDE Si vous croisez le dragon rouge N’ayez pas peur de vous dĂ©fendre MĂȘme si devant vous il se couche DANS LA FORET DE BROCELIANDE Chevaliers de la table ronde Vous diront qu’ils ont le cƓur tendre Devant les beaux yeux d’une blonde La fĂ©e Viviane La suite des paroles ci-dessous Nous accompagne Sur un Ă©tang d’oĂč montent des murmures Les corbeaux planent Sur la montagne Pour saluer le chĂąteau du roi Arthur DANS LA FORET DE BROCELIANDE Dorment les secrets de merlin L’enchanteur aux grandes lĂ©gendes Des fĂ©es et des joyeux lutins DANS LA FORET DE BROCELIANDE Les loups ne mangent pas les lapins Les beaux chevaliers se mĂ©langent Aux effets aux arbres divins DANS LA FORET DE BROCELIANDE Dorment les secrets de merlin L’enchanteur aux grandes lĂ©gendes Des fĂ©es et des joyeux lutins L’enchanteur aux grandes lĂ©gendes Des fĂ©es et des joyeux lutins Les internautes qui ont aimĂ© "Dans la fĂŽret de BrocĂ©liande" aiment aussi PapierCiseaux ForĂȘt Oiseaux ‱ Les EphĂ©mĂšres de la Minoterie Cet Ă©vĂ©nement est terminĂ© . eTerritoire vous propose de consulter dans cette page l'agenda des prochains Ă©vĂ©nements qui se dĂ©rouleront Ă  proximitĂ© dĂ©posez gratuitement vos annonces et vos Ă©vĂ©nements signalez une erreur informations gĂ©nĂ©rales. Dates. le 2022-06-10 de 17:00:00
FĂ©es, forĂȘt et champignons Adam et Clare Hitchens ont quittĂ© Londres avec leur fils Finn afin de s’installer en Ireland, oĂč Adam vient d’ĂȘtre mutĂ©. Il travaille dans une forĂȘt sur le point d’ĂȘtre dĂ©boisĂ©e, ce qui n’est pas du tout du goĂ»t de certains habitants du village voisin. Mais d’étranges forces habitent cette forĂȘt, et bientĂŽt, la famille se retrouvera confrontĂ©e aux gardiens de ce sanctuaire »  C'est une ambiance particuliĂšrement bucolique que nous propose Corin Hardy dans ce film. L'univers est empreint du mystĂšre entourant le folklore irlandais. Un folklore auxquels les personnages secondaires semblent croire dur comme fer bien que nous soyons en 2016 et que les fĂ©es et les leprechauns aient quelque peu perdu de leur crĂ©dibilitĂ©. Le rĂ©alisateur revendique d'ailleurs ces influences en dĂ©crivant son film come "un conte de fĂ©es contemporain et horrifique". À la maniĂšre du "Labyrinthe de Pan" que Hardy cite comme une de ses inspirations, "Le sanctuaire" voudrait embarquer son spectateur dans un univers onirique fait de lĂ©gendes et de personnages fantastiques. Sauf que lĂ , ça ne marche pas du tout ! En effet, dans "Le labyrinthe de Pan", Guillermo de Toro dĂ©veloppe deux univers subtilement liĂ©s mais restant tout de mĂȘme bien distincts l'un de l'autre. Le monde du rĂȘve et du fantastique n'est vu qu'Ă  travers les yeux d'Ofelia, les adultes Ă©tant aux prises avec des problĂ©matique bien plus rĂ©alistes. Dans "Le sanctuaire", rĂ©alitĂ© et rĂȘve sont complĂštement entremĂȘlĂ©s dans une sorte de grand n'importe quoi empĂȘchant la moindre immersion. Le fantastique est mis en avant avec la subtilitĂ© d'une blague de Toto grimoire et mystĂ©rieuse mise en garde du voisin, tous les clichĂ©s sont lĂ  pour rendre crĂ©dible une sombre histoire de l'enlĂšvement d'un enfant par les esprits de la forĂȘt. Mais nous sommes encore loin du salmigondis que devient le film lorsqu'on y ajoute une histoire de contamination au Cordyceps, un champignon capable de contrĂŽler les actions de certains insectes. Un pan de l'histoire grĂące auquel les maquilleurs FX s'en sont donnĂ©s Ă  cƓur joie. Mais ce patchwork ne serait pas un vrai problĂšme s'il Ă©tait maĂźtrisĂ© et intelligemment utilisĂ©, ce qui n'est pas le cas ici. En effet, Hardy s'affranchit parfois de toute vraisemblance afin de faire avancer son intrigue dans la direction souhaitĂ©e. Comme lorsqu'une armĂ©e de crĂ©atures attaque la famille en dehors de la maison et que quelques minutes plus tard elles semblent avoir complĂštement dĂ©sertĂ© les alentours pour permettre Ă  un autre danger de prendre le dessus. On croirait suivre l'histoire racontĂ©e par un gamin de 4 ans mĂ©langeant ses vacances Ă  la campagne avec l'histoire que son papa lui a racontĂ© la veille et le dessin animĂ© qu'il a vu le matin. Bref, le rĂ©sultat est confus et hautement improbable. Les principaux points positifs du film sont une lumiĂšre et des dĂ©cors assez bien rĂ©ussis. L'ambiance froide et humide de la forĂȘt est retranscrite avec un certain esthĂ©tisme qui permet au film de ne pas totalement sombrer. MalgrĂ© tous ses dĂ©fauts, "Le sanctuaire" a obtenu le prix du Meilleur Film d'Horreur aux Empire Awards 2016 face Ă  "It Follows" – grand vainqueur du festival de GĂ©rardmer 2015 – et "Crimson Peak", le dernier film de l'immense Guillermo del Toro. Une histoire incroyable, mais vraie
 Certains palmarĂšs resteront un mystĂšre total, un peu comme ces fĂ©es/champignons/gardiens de la forĂȘt/voleur d'enfants
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Dansle cadre de l'exposition "Arts de l’Islam, un passĂ© pour un prĂ©sent", dĂ©couvrez les Ɠuvres avec la conteuse Halima Hamdane. Temps fort du Mois du livre en Bretagne. Lecture - Conte - PoĂ©sie, ConfĂ©rence - DĂ©bat Mauron 56430 Le 26/02/2022. Atelier "CrĂ©ation d'histoires" avec les Editions Daendrevi Ă  10h. Conte des korrigans dessinĂ© sur Ă©cran par
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LÀOÙ CHANTENT LES ÉCREVISSES. DRAME / THRILLER D’OLIVIA NEWMAN AVEC DAISY EDGAR-JONES ÉTATS-UNIS - 2022 - 2H05 - VOST . ThĂšme: CinĂ©ma; Nombre de dates de l'Ă©vĂ©nement: Ă©vĂ©nement court (1 ou 2 dates) Kya, petite fille abandonnĂ©e, a grandi seule dans les dangereux marĂ©cages de Caroline du Nord. Pendant des annĂ©es, les rumeurs les NB. cette page a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e avec l’aimable et active participation de David Escarpit Ballet en cinq actes et vingt-six entrĂ©es, dansĂ© par Louis XIII et son entourage au Louvre le 9 fĂ©vrier 1625. Il fut rĂ©alisĂ© par Henri de Savoie, duc de Nemours *, qui composa peut-ĂȘtre certaines entrĂ©es. * Henri Ier de Savoie-Nemours 1572 – 1632, dit aussi marquis de Saint-Sorlin. AprĂšs avoir rejoint la Ligue, il se rallia Ă  Henri IV. Les textes furent Ă©crits par RenĂ© Bordier * la musique instrumentale est attribuĂ©e Ă  Jacques de Belleville ** ; les rĂ©cits sont l’Ɠuvre du surintendant de la Musique Antoine BoĂ«sset 1587-1643.* RenĂ© Bordier Ă©crivit le livret de dix-sept ballets entre 1615 et 1635, dont le Ballet de monsieur le Prince 1620, Ballet du roy sur le sujet des Bacchanales 1623, Grand Bal de la douairiĂšre de Billebahaut 1626, Le SĂ©rieux et le Grotesque 1627, Le Ballet des triomphes 1635. Il se flattait d’ĂȘtre en charge de la poĂ©sie auprĂšs de Sa MajestĂ©. Pourtant, poĂšte mĂ©prisĂ© de ses confrĂšres et ignorĂ© du public, il mourut dans la misĂšre aprĂšs 1648. ** Jacques de Belleville, instrumentiste, compositeur et maĂźtre de danse, mort vers 1650. Il participa Ă  un grand nombre de ballets de cour entre 1615 et 1640, notamment le Ballet de la DĂ©livrance de Renaud. Ce ballet est une parodie humoristique des ballets mĂ©lodramatiques jusqu’alors Ă  la mode, vraisemblablement sous l’influence italienne de Concini et de Marie de MĂ©dicis. Il fut illustrĂ© par vingt-neuf dessins, dont les originaux de Daniel Rabel vers 1578 – 1637 sont conservĂ©s au Louvre. Ces spectacles rĂ©unissaient des costumes divers mythologiques, allĂ©goriques, exotiques, grotesques, auxquels Daniel Rabel collabora. Le roi dansait notamment dans le rĂŽle d’un vaillant combattant », tandis que son frĂšre, Gaston d’OrlĂ©ans 1608-1660, ĂągĂ© de seize ans, jouait un demi-fou ». Les entrĂ©es ont Ă©tĂ© conservĂ©es grĂące Ă  une copie de l’atelier Philidor. Les airs de BoĂ«sset furent publiĂ©s dans le Livre XIII des Airs de cour avec la tablature de luth, d’Antoine Boesset, par Ballard en 1626. Les airs Ă  voix seule sont conservĂ©s Ă  la BibliothĂšque Nationale. Au dĂ©but du Carnaval 1625, les gradins de la grande salle du Louvre sont prĂȘts pour accueillir comme chaque annĂ©e le Ballet du Roi ». Le 9 fĂ©vrier, cinq fĂ©es bouffonnes des forests de St Germain
 viennent en la prĂ©sence des Reines et des dames de Paris
 pour admirer leurs beautez et leurs mĂ©rites
 Et comme chacune d’elles prĂ©side bouffonnesquement sur quelque science particuliĂšre, leur humeur railleuze qui se mocque des ballets sĂ©rieux les convie Ă  venir offrir l’une aprĂšs l’autre Ă  la compagnie un plat de leur mestier
 ». Le ton Ă©tait donnĂ©, et le spectateur Ă©tait averti des cinq tableaux qui constituaient cette mascarade pour laquelle Antoine Boesset avait composĂ© les airs et les rĂ©cits, sur des paroles de RenĂ© Bordier. AprĂšs Guillemine la quinteuse » fĂ©e de la musique, Gillette la hasardeuse » fĂ©e des joueurs, Jacqueline l’entenduĂ« » Ă  son tour avait envoyĂ© son rĂ©cit » devant elle pour chanter et exposer les effets que son art magique pouvait sur les estropiez de cervelle ». Roger du Plessis de Liancourt, Premier Gentilhomme de la Chambre, cousin de Richelieu et excellent danseur, reprĂ©sentait » la charmante fĂ©e ; assistĂ©e de son animal emblĂ©matique, le hibou, elle nourrissait le secret espoir de guĂ©rir les embabouinĂ©s », esprits Ă  la fois naĂŻfs, vantards et chicaneurs Ils ont l’oeil creux, le corps ectique,Le poil et l’habit Ă  l’antique,Qui les font remarquer de loing ;La vanitĂ© leur sert de guide,Et de meubler leur chambre vuideLes chimeres ont un grand de leurs humeurs bourruesTout le jour ils courent les rues,Et toute la nuit ont l’oeil pour esgayer leur folie,J’ordonne Ă  leur meslancolieDe se couvrir d’un bonnet embabouinĂ© dansait et se rĂ©jouissait de sortir bientĂŽt de l’Erreur. Toute la Cour reconnut sous le masque du danseur le nouveau favori du Roi, le comte de Chalais, qui allait bientĂŽt ĂȘtre dĂ©capitĂ© pour haute trahison ; on apprĂ©ciera jusqu’oĂč pouvait aller la satire et la critique
 Les pauvres esprits embabouinĂ©s » se ralliĂšrent bientĂŽt au parti de quatre demy-fous » Gaston d’OrlĂ©ans frĂšre du Roi, le duc d’Elbeuf, Alexandre de VendĂŽme et Monsieur de Souvray et de quatre fantasques » le comte de Soisson, Montmorency *, le duc d’Aluyn et Monsieur de Blainville, qui ruinaient par leur folie les louables projets de la pauvre Jacqueline Parmy tant de rares pensĂ©esQui sont diversement blessĂ©es,Les fantasques me gastent tout !Leurs fougues ne sont point communes,Et ces demy-foux ont des lunesDont je ne puis venir Ă  bout
* en fait, le duc de Montmorency fut absent le jour de la reprĂ©sentation Dans le quatriĂšme tableau du ballet, Alizon la hargneuse », fĂ©e des vaillants combattants, n’eut guĂšre plus de chance. Elle conduisait fiĂšrement une troupe grotesque de soldats Ă©clopĂ©s ou contrefaits montĂ©s sur des mules » et armĂ©s d’épĂ©es de bois ; ce fier appareil les contraignit bien vite Ă  abandonner le combat dans une pitoyable dĂ©route
 On dispose du dĂ©tail des matĂ©riaux ayant servi Ă  confectionner les costumes, ainsi que de leur coĂ»t Compte des dĂ©penses pour le Ballet du Roy Cent soixante-huit aunes de taffetas incarnadin pour vingt-quatre grandes robes pour habiller les vingt-quatre violions du Roy , 672 livres aunes de bougran incarnadin pour servir auxdictes robes, 28 livres cent soixante aunes de passementeries d’or et d’argent pour lesdictes robes, 73 livres aunes de gance d’or, 3 livres 12 onces de soye incarnadin Ă  coudre auxdictes robes, 14livres 8 aunes de taffetas pour faire une grande robe Ă  un grand colosse en forme de femme reprĂ©sentant la musique, 45 aunes de satin bleu pour faire une robe de femme Ă  Guillemine la Quinteuse , 55 livres aunes de taffetas bleu pour faire douze juppes Ă  douze musiciens de la campagne, 124 livres aunes de satin roze pour faire le dessus de deux cappes Ă  l’espagnolle, pour le Roy et monsieur de Blainville, reprĂ©sentant deux joueurs de guitarre , 56 livres tournois. Synopsis Acte IPremiĂšre entrĂ©e RĂ©cit de Guillemine-la-Quinteuse, fĂ©e de la Musique, qui prĂ©side sur les accords et les rĂ©cit * a lieu avant l’apparition de la fĂ©e qui envoye son rĂ©cit au-devant d’elle, ornĂ© de ses trophĂ©es et qui tesmoigne ses desseins. * le rĂŽle Ă©tait jouĂ© par Marais, bouffon et chanteur de la Cour, qui, en 1617, jouait le rĂŽle d’Armide dans le Ballet de la DĂ©livrance de Renaud. Air d’Antoine BoĂ«sset Un concert bien mĂ©lodieux n’est pas ce que j’ayme le mieux pour une voix et luth ou guitare en alternance avec un chƓur Ă  4 dessus, haute-contre, taille et basse avec basse-continue. Inclus dans les recueils d’Airs de cour Ă  4 & 5 parties Pierre Ballard, 1626, d’Airs de cour avec la tablature de luth d’Antoine Boesset Pierre Ballard, 1626, d’Airs de cour Ă  4 & 5 parties Christophe Ballard, 1689DeuxiĂšme entrĂ©e EntrĂ©e de Guillemine-la-Quinteuse, fĂ©e de la Musique. TroisiĂšme entrĂ©e Guillemette fait venir sur scĂšne la Musique, sous la forme d’un immense mannequin d’osier portant autour de la taille en guise de vertugadin, qui ornait alors les robes des dames des luths et des et CinquiĂšme entrĂ©es EntrĂ©e des musiciens-chasseurs de campagne, fatiguĂ©s d’avoir chassĂ© le Cerf parmi les ronces et les Ă©pines, qui font un ballet en sonnant du cor. SixiĂšme entrĂ©e Les musiciens dĂ©crochent les luths et thĂ©orbes fixĂ©s autour de la robe du mannequin de la Musique et dansent un ballet au doux chant de leurs voix et de leurs de Boesset Amour ravy de vos attraits, Ă  quatre plus basse continue, inclus dans les recueils d’Airs de cour Ă  4 & 5 parties Ballard, 1626, d’Airs de cour avec la tablature de luth d’Antoine Boesset Ballard, 1626, d’Airs de cour & de diffĂ©rents auteurs, Ballard, 1626, d’Airs de cour & de diffĂ©rents auteurs Ballard, 1628, et d’Airs de cour Ă  4 & 5 parties Ballard, 1689SeptiĂšme entrĂ©e Guillemine la Quinteuse, pour adoucir le tintamarre de ses charivaris, introduit un ballet de Chaconistes espagnols *, tant Cavaliers que Dames, jouant de la guitare.* dont un jouĂ© par le roi Louis XIII HuitiĂšme entrĂ©e DeuxiĂšme air pour les musiciens espagnols jouant de la guitare et IINeuviĂšme entrĂ©e Gillette-la-Hazardeuse, fĂ©e des Joueurs, envoye son RĂ©cit, couvert de ses livrĂ©es, avant de faire son de Boesset Les joĂŒeurs sousmis Ă  mes loix Ont un agreable caprice. Voix seule et luth alternant avec chƓur Ă  2 parties dessus et basse. Inclus dans les recueils d’Airs de cour Ă  4 & 5 parties Pierre Ballard, 1626, d’Airs de cour avec la tablature de luth d’Antoine Boesset Pierre Ballard, 1626, d’Airs de cour Ă  4 & 5 parties Christophe Ballard, 1689DixiĂšme entrĂ©e Gillette attire sur scĂšne un tourniquet mobile autour duquel des laquais et des Bertrans * dansent un ballet.* surnom des singes. Cf. dans la fable de La Fontaine Le ThĂ©sauriseur et le Singe, le singe est appelĂ© dom Bertrand OnziĂšme entrĂ©e EntrĂ©e des Esprits Follets, joueurs de balle entrĂ©e EntrĂ©e d’Esprits portant un marelier ** marelier tablier sur lequel se jouait le jeu de la marelle, dĂ©rivĂ© du tric-trac TreiziĂšme entrĂ©e Des personnages, figurant des pions du jeu du Renard et des Poules * viennent se positionner sur le marelier.* Le jeu du renard et des poulles », dĂ©jĂ  connu au Moyen Âge, est un classique des XVIe et XVIIe siĂšcles qui prendra au XIXe siĂšcle une coloration militaire, devenant » jeu de l’assaut » ou asalto. ClassĂ© jeu de chasse », il oppose, sur un plateau en croix, un prĂ©dateur, ici le renard, Ă  des proies vulnĂ©rables, nombreuses, poules, oies ou brebis, chaque camp devant anĂ©antir l’adversaire. Ici, l’artiste a imaginĂ© un jeu fictif sur un tablier de petite marelle portant seulement neuf poules, au lieu des douze prĂ©vues, et mettant le renard hors jeu ! Acte IIIQuatorziĂšme entrĂ©e Jacqueline-l’Entendue *, fĂ©e des EstropiĂ©s de la Cervelle, se fait annoncer par son rĂ©cit avant de faire son entrĂ©e, accompagnĂ©e d’un hibou.* le rĂŽle Ă©tait jouĂ© par Roger du Plessis, duc de Liancourt, Premier Gentilhomme de la Chambre, cousin de Richelieu et excellent danseur, qui ne faisait que mimer, les voix chantant en arriĂšre Air de BoĂ«sset Il n’est si fameux Empirique, s’il n’affronte mon art magique. Voix seule et luth alternant avec chƓur Ă  2. Inclus dans les recueils d’Airs de cour Ă  4 & 5 parties Pierre Ballard, 1626, d’Airs de cour avec la tablature de luth d’Antoine Boesset Pierre Ballard, 1626, d’Airs de cour Ă  4 & 5 parties Christophe Ballard, 1689QuinziĂšme entrĂ©e EntrĂ©e des EmbabouinĂ©s ** parmi eux figurait le nouveau favori du Roi, le comte de Chalais, qui devait finir dĂ©capitĂ© SeiziĂšme entrĂ©e EntrĂ©e des Demi-Fous ** les demi-fous Ă©taient conduits par, Gaston d’OrlĂ©ans, frĂšre du roi, dit Monsieur, les autres Ă©tant le duc d’Elbeuf, Alexandre de VendĂŽme et Monsieur de Souvray Dix-septiĂšme entrĂ©e EntrĂ©e des Fantasques ** les Fantasques Ă©taient le comte de Soissons, Montmorency, le duc d’Aluyn et Monsieur de Blainville Dix-huitiĂšme entrĂ©e EntrĂ©e des EsperlucatesActe IV19Ăš entrĂ©e Alizon-la-Hargneuse *, fĂ©e des Vaillants Combattants, se fait annoncer par son rĂ©cit avant de faire son entrĂ©e.* selon certains, Alizon-la-Hargneuse serait celle qui apprit Ă  Don Quichotte Ă  combattre les moulins Ă  vent Air de BoĂ«sset Mes combattans que Mars ne sçauroit Ă©galler D’exploicts & de gloire sont riches. Voix seule et luth la version polyphonique ne nous est pas parvenue. Inclus dans le recueil d’Airs de cour avec la tablature de luth d’Antoine Boesset Pierre Ballard, 1626VingtiĂšme entrĂ©e EntrĂ©e des Vaillans Combattants le roi reprĂ©sente un combattant Vingt-et-uniĂšme entrĂ©e EntrĂ©e des hautbois jouent cette entrĂ©e. Les Coupe-Teste portent des costumes munis de faux bras et de fausses tĂȘtes en carton, qu’ils se coupent Ă  coups de sabres et font voler dans tous les sens. Vingt-deuxiĂšme entrĂ©e EntrĂ©e des MĂ©decins armĂ©s, montĂ©s sur leurs mulesActe VVingt-troisiĂšme entrĂ©e Macette-la-Cabrioleuse, fĂ©e de la Danse, se fait annoncer par son rĂ©cit avant de faire son entrĂ©e. Air de BoĂ«sset Qu’on ne me rompe les oreilles De ces fabuleuses merveilles ! Voix seule et luth alternant avec chƓur Ă  deux. Inclus dans les recueils d’Airs de cour Ă  4 & 5 parties, Pierre Ballard, 1626, d’Airs de cour avec la tablature de luth d’Antoine Boesset Pierre Ballard, 1626, d’Airs de cour Ă  4 & 5 parties Christophe Ballard, 1689Vingt-quatriĂšme entrĂ©e EntrĂ©e des Bilboquets inanimĂ©sVingt-cinquiĂšme entrĂ©e EntrĂ©e des Bilboquets escamotĂ©sVingt-sixiĂšme entrĂ©e Grand Ballet Final Texte des vers disponible sur ReprĂ©sentations Versailles – OpĂ©ra Royal – 10 novembre 2012 – Le Shlemil Théùtre – Les Pages et les Symphonistes du Centre de musique baroque de Versailles – dir. Olivier Schneebeli – mise en scĂšne CĂ©cile Roussat et Julien Lubek – scĂ©nographie Elodie Monet – costumes Sylvie Skinazi – avec Jean-François Novelli, taille Tout d’abord, parlons de ce que nous attendions un Ballet baroque Ă  la Cour de Louis XIII. Divertissement, jeu, instruction composent la matiĂšre du ballet français; poĂ©sie et danse s’y associent pour Ă©difier. De façon politique autant qu’esthĂ©tique. Rien de plus convaincant dans l’instant d’une reprĂ©sentation qu’un dessein politique quand il est couplĂ© Ă  la beautĂ©. De fait, le Ballet des FĂ©es, créé au Louvre en 1625, indique un sommet du ballet de Cour, au moment oĂč la veine grotesque en particulier burlesque est Ă  son sommet, c’est Ă  dire dans les annĂ©es 1625-1635, marquant le goĂ»t de Louis XIII pour les disciplines mĂȘlĂ©es autour de la musique. Aux cĂŽtĂ©s des ballets sĂ©rieux, le grotesque ou burlesque dĂ©veloppe une trame dramatiquement dĂ©cousue, hĂ©ritĂ©e des ballets mascarades d’Henri IV. Ici rĂšgne la fantaisie, le renversement parodique, sĂ©ditieux, l’insolence de la farce, le rire et la charge critique
 mais tout ballet du roi indique la cĂ©lĂ©bration du pouvoir royal et donc fort opportunĂ©ment, la conclusion marque le retour Ă  l’équilibre et Ă  l’harmonie grĂące Ă  la figure du Roi. Dans la disparitĂ© apparemment confuse des tableaux entrĂ©es, c’est au contraire la propre image du roi, la relation complexe entre pouvoir et courtisan, les alliances et rivalitĂ©s dynastiques Ă  l’échelle europĂ©enne qui surgissent sous le filtre des symboles d’oĂč dans le Ballet des FĂ©es par exemple la caractĂ©risation comique des espagnols quatriĂšme ballet la guerre, ou entrĂ©e de la fĂ©e Alizon, celle des vaillants combattants les ibĂ©riques, ennemis jurĂ©s des Français Ă  l’aube de la Guerre de Trente Ans y sont copieusement caricaturĂ©s; c’est qu’ils sont les diables Ă  abattre
 Les Habsbourg menacent alors d’encercler les Bourbons
 En dĂ©pit de la promesse de son titre, le spectacle créé Ă  Versailles ce 10 novembre n’est pas dansĂ©; les amateurs de reconstitution ne sont pas non plus exaucĂ©s. Les interprĂštes du Shlemil Théùtre retrouvent Ă  sa source l’univers visuel et l’imaginaire dĂ©lurĂ© du ballet burlesque pour en dĂ©duire selon notre sensibilitĂ© du XXĂš, un programme Ă  numĂ©ros, qui enchaĂźne scĂšnes comiques et performances de cirque oĂč acrobates et comĂ©diens farfelus se succĂšdent, sans aucune pointe ni moraliste ni politique. Le charme particulier de la production, si Ă©trangĂšre Ă  toute idĂ©e de ballet historique baroque vient essentiellement de la participation des jeunes Pages de la MaĂźtrise du CMBV autant chanteurs qu’acteurs, les talents en herbes se dĂ©passent littĂ©ralement, dĂ©montrant tout ce que l’institution pĂ©dagogique apporte aujourd’hui en bĂ©nĂ©fices formateurs; associĂ©s aux concerts Ă  la Chapelle royale et ailleurs dans le chƓur pour de plus amples programmes, les Pages expĂ©rimentent ce soir par le jeu et le mouvement, la dimension théùtrale de la scĂšne, avec ici, une finesse de ton absolument convaincante. Souvent le burlesque bascule en onirisme passage millimĂ©trĂ© que rĂ©alise chacun des enfants acteurs et qui produit sur la scĂšne de nombreux Ă©pisodes esthĂ©tiquement abouti le Page chantant sur une boule comme un Ă©quilibriste funambule
 A l’OpĂ©ra royal de Versailles, les passionnĂ©s de danse restent sur leur faim. Les amateurs de joyaux baroques regrettent les nombreux dĂ©calages de l’orchestre, mĂȘme si l’unique chanteur Jean-François Novelli a assumĂ© crĂąnement tous les rĂŽles endossĂ©s
 Et ceux qui souhaitaient voir le Ballet de 1625 dont les costumes et l’inventivitĂ© inouĂŻe des tableaux sont prĂ©servĂ©s grĂące aux nombreuses planches en couleur recueil de dessins de Daniel Rabel, 1626, conservĂ© au Louvre ils attendent toujours 
 Le public lui a tranchĂ© enthousiaste comme jamais dans la salle versaillaise, il a rĂ©servĂ© une ovation au spectacle prĂ©sentĂ©. Les FĂ©es Ă©taient bien prĂ©sentes, du cĂŽtĂ© des artistes et des Pages, particuliĂšrement convaincants. » ChĂąteau de Versailles – Salon d’Hercule – 17 octobre 2003 – Galerie basse – 18 octobre 2003 – La PoĂšme Harmonique – dir. Vincent Dumestre – extraits instrumentaux EntrĂ©es de l’EmbabouinĂ©, des Demy-fous, des Fantasques, des Vaillans combattans .
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